Elimination des chenilles processionnaires


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© Pieter Giart pour France Télévisions

Une recrudescence de la colonisation du chêne et du pin ayant été constatée, il faut être particulièrement vigilant.
Au regard de ces enjeux sanitaires et des spécificités de ce nuisible, vous trouverez ci-dessous des modes de traitement adaptés qui peuvent être mis en oeuvre.

Lutte mécanique : chaque année, avant la fin de la première quinzaine du mois de mars, dès que les nids élaborés par les chenilles processionnaires du pin sont visibles et avant qu'ils ne soient trop importants et urticants, les propriétaires ou les locataires sont tenus de supprimer mécaniquement les cocons élaborés par les chenilles, qui seront ensuite incinérés (tout autres mode de destruction étant proscrit). A cette occasion, toutes les précautions nécessaires devront être prise (lunettes, masques, pantalons, manches longues).
Lutte biologique : chaque année, un traitement annuel préventif à la formation des cocons devra être mis en œuvre avant la fin du mois de septembre sur les végétaux susceptibles d'être colonisés par les chenilles. Le produit préconisé est le Bacillus thuringien sis stéréotype 3a ou 3b ou un équivalent, en raison de sa spécificité et de son innocuité pour les espèces non ciblées. Compte tenu de la biologie et de la sensibilité des larves, les traitements à l'aide de produits homologués dans cette indication devront être épandus dans les règles de l'art.
Capture par phéromones sexuelles : l’installation de pièges à phéromones sexuelles de mi-juin à mi-août permettra de limiter considérablement la reproduction sexuée et de prévenir les futures attaques.
La mise en place de nichoirs à mésanges : Plusieurs espèces d’oiseaux sont capables de s’alimenter sur les chenilles processionnaires, malgré les soies urticantes de celles-ci. Par exemple, la mésange charbonnière et la mésange huppée sont des espèces françaises qui ont développé des adaptations pour passer outre cette barrière défensive. Ainsi, la mise en place de nichoirs à mésanges dans les zones à risque sur la commune permettra le développement des de populations de ces oiseaux, et donc la régulation naturelle des chenilles dans les arbres infestés.

Il est fortement conseillé que ces moyens de lutte soient mis en œuvre par des professionnels qualifiés et disposant de produits homologués.
Dans tous les cas, l'accès aux chenilles processionnaires doit être empêché par tout moyen, notamment pour les enfants et les animaux domestiques.


> Pour tout contact avéré ou soupçonné avec les poils urticants, un médecin doit être consulté de toute urgence.
> Consultez la note d’information rédigée par la préfecture de Seine-et-Marne ici